Typikon - Oustav

Typikon - Lundi de la Première Semaine du Grand Carême

TYPIKON - période du Triode

II - Lundi de la Première Semaine du Grand Carême

Pour une meilleure compréhension du texte du Typikon, les Notes sont ajoutées en BLEU.

Les mots ajoutés au texte du Typikon, afin d'en faciliter la compréhension [sont entre crochets].
Il arrive que l'on rencontre des différences entre le Typikon et les livres liturgiques, en ce qui concerne le numération des Tons.

Cliquer ci-dessous, pour vous retrouver aux points correspondants du texte :

Commencement du Saint et Grand Carême
Canon du Lundi, en semaine du Grand Carême.
Les Matines du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême.
Les Heures du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême.
Les Vêpres du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême.
Les Grandes Complies du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême.
La législation de l'Église, relative aux prières et métanies.

COMMENCEMENT DU SAINT ET GRAND CARÊME

Le Lundi de la Première Semaine, le parecclésiarque donne plus tard le signe d'extinction des lumières, pour accorder un réconfort vespéral.

Office de Minuit.

ous se rassemblent au narthex et chantent l'Office de Minuit sans métanies, sauf après : Plus vénérable que les Chérubins, où l'on fait trois grandes métanies, avec la prière : Seigneur et maître de ma vie». - Cet Ordo ne concerne que la première journée.

Les autres jours du Grand et Saint Carême, l'Office de Minuit est chanté entièrement avec les métanies. On fait trois métanies à la fin du trisagion [et du Notre Père], et trois métanies après Venez, adorons. Aux « irréprochables » [le 2ème psaume de l'Office de Minuit des jours de semaine : psaume 118, commençant par : Bienheureux ceux qui suivent sans reproche la Voie], à chaque stance [car le psaume 118 est divisé en trois parties] : 3 métanies. Après Je crois en un seul Dieu, le trisagion [et Notre Père]: trois métanies.

Après Toi qui en tout temps et après Toi plus vénérable, suite à l'ekphonèse Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse, on fait trois grandes métanise, pendant lesquelles on dit la prière de saint Ephrem Seigneur et maître de ma vie - la répétant à trois reprises, comme indiqué précédemment. Ensuite on fait 12 petites métanies, disant en soi-même ; Ô Dieu, purifie-moi pécheur ; finalement, disant à nouveau la prière mentionnée ci-dessus, accompagnée d'une grande métanie. Ensuite, on dit la prière Seigneur tout-puissant, Dieu de l'Univers. Ensuite : Venez, adorons avec trois métanies.

Folio 344.

Je lève les yeux vers les monts [les psaumes 120 et 133] - Gloire - et maintenant. Trisagion avec trois métanies. Après le Notre Père, tropaires habituels - ekphonèse du prêtre et prière Souviens-toi, Seigneur, de nos pères et frères. Ensuite : Plus que toutes glorieuse, Mère de Dieu - Mon espoir, c'est le Père. Ensuite, le prêtre dit : Gloire à toi, Christ Dieu, mon espérance - et la suite comme de coutume. En se relevant, le prêtre dit : Prions pour le très-pieux, comme de coutume.

Office Royal.

Après avoir accompli tout cela, le prêtre fait la métanie habituelle devant le Supérieur, puis se relève et se rend au saint Autel. Il prend l'encensoir, disant la prière pour la bénédiction de l'encens. Il se tient devant la Sainte Table, encense en forme de croix et dit à voix haute : Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Et nous répondons : Amen.

Ensuite le lecteur en fonction dit le trisagion sans métanie. Après le Notre Père, le prêtre dit l'ekphonèse : Car à toi appartiennent le Règne.. Puis on dit Kyrie eleison 12 fois, Venez, adorons 3 fois, sans métanie - et le psaume 19 : Que le Seigneur t'exauce et le psaume 20 : Seigneur, en ta puissance se réjouit le Roi. À la fin de ces psaumes, on dit le trisagion, sans métanie. Après le Notre Père, on dit les tropaires habituels. Ceux-ci étant dits, le prêtre encense l'Autel et l'ensemble de l'église. Revenu à l'Autel, il dit la petite ecténie : Aie pitié de nous, ô Dieu, et l'ekphonèse : Car tu es un Dieu de miséricorde. Le Choeur : Amen.

Office de Matines.

Le Choeur : Au nom du Seigneur, Père, bénis. Le prêtre se tenant à présent devant la Sainte Table, dit à haute voix : Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Et le Supérieur répond : Amen. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, 3 fois, sans métanie. Puis : Seigneur, ouvre mes lèvres. 2 fois. Et il dit l'Hexapsalme avec la plus grande attention, sans se hâter mais avec crainte de Dieu, comme s'entretenant invisiblement avec Dieu Lui-même. N'ayons aucune possibilité de murmurer, de cracher (!) ni de ronfler - mais prêtant plutôt attention à ce que dit le lecteur, ayant les mains réunies sur la poitrine, la tête inclinée, les yeux vers le bas, contemplant l'Orient avec les yeux du coeur, priant pour nos péchés, nous souvenant de la mort, des tourments futurs et de la vie éternelle.

Au commencement du psaume 102, le prêtre dit les prières [secrètes] de Matines, étant découvert, comme d'habitude. À la fin de l'Hexapsalme, il dit la grande ecténie, avec l'ekphonèse. Ensuite, le moine ou le prêtre en fonction dit Alleluia, selon le Ton occurrent de l'Octoèque, avec ses versets. Premier verset : La nuit, je veille devant Toi, Seigneur, car tes préceptes illuminent la terre. Deuxième verset : Apprenez la justice, vous tous, les habitants de l'Univers. Troisième verset : Envers ton peuple seront connus ton zèle et ton amour. Quatrième verset : Multiplie ton peuple, Seigneur, multiplie ton peuple, manifeste ta gloire. Après chaque verset, les choristes chantent Alleluia 3 fois.

Ensuite les hymnes triadiques du Ton, répartis entre les [deux] Choeurs. On les chante avec componction, sur une mélodie solennelle et lente. Avant la première hymne triadique, Gloire - et avant la troisième : Et maintenant.Ensuite, on dit un cathisme du Psautier. - Après les Antiennes [Hymnes triadiques] et lors de l'Alleluia, on fait trois métanies, tous ensemble, à l'exemple de l'higoumène ou de l'ecclésiarque.

Après les Cathismes, pendant toute la Sainte Quarantaine, on ne dit pas la petite ecténie, sauf le Samedi et le Dimanche. Après le premier Cathisme, sédalènes (cathismes poétiques) pénitentiels de l'Octoèque puis Martyrikon. Ensuite lecture en l'oeuvre de saint Ephrem.

Note : À partir de ce jour, on commence [la lecture en l'oeuvre de] saint Ephrem. Et on la lit jusqu'au vendredi de la semaine des Rameaux.
À propos du Psautier - ce que l'on dit pendant la Grande et Sainte Quarantaine, est indiqué au chapitre 17, page 29, cfr. supra.

I
ls (les cathismes du Psautier) sont lus par le Supérieur ou par le premier Chantre du côté droit. Après le deuxième Cathisme, sédalène (cathisme poétique) du Triode, du Seigneur Joseph. Gloire - du même. Et maintenant. Théotokion - et à nouveau la lecture en [l'oeuvre de] saint Ephrem. Après le troisième Cathisme, sédalène (cathisme poétique) du Triode, du Maître Théodore. Gloire - du même. Et maintenant. Théotokion. Lecture en [l'Histoire] lausiaque. Ensuite, le Psaume 50 et immédiatement la prière du prêtre : Sauve, ô Dieu, ton peuple. Les Chantres disent 40 fois Kyrie eleison - puis l'ekphonèse Car tu es un Dieu de miséricorde.

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Chant du Canon.

En temps ordinaire, le Canon des Matines se compose de neuf Odes, correspondant aux neufs cantiques scripturaires de l'Ancien et du Nouveau Testament :

- 1ère ode : cantique de Moïse (Ex XV, 1-20)
- 2ème ode : 2ème cantique de Moïse (Deut XXXII, 1-43)
- 3ème ode : cantique d'Anne (I Rois, II, 1-10)
- 4ème ode : cantique d'Habacuc (Ha III, 2-19)
- 5ème ode : cantique d'Isaïe (Is XXVI, 9-21)
- 6ème ode : cantique de Jonas (Jon II, 3-11)
- 7ème ode : cantique des Trois Enfants (Dn III,26-57)
- 8ème ode : cantique des Créatures (Dn III,57-88)
- 9ème ode : cantique de la Mère de Dieu (Lc 1,46-55) et cantique de Zacharie (Lc I, 67-79)

Cependant, dans la pratique, Les cantiques scripturaires ne sont chantés en temps ordinaire que dans certains monastères - et le plus souvent, seuls sont chantés ou lus les textes poétiques, hirmi, tropaires et catavasia.

La caractéristique du Canon de Carême est qu'il se compose non de 9, mais de 3 Odes seulement (d’où le nom de TRIODE donné au livre qui les contient). Le Canon du Saint du jour, pris au livre des Ménées, supplée aux Odes manquantes. Voici une autre particularité du Carême : la 2ème ode, omise en temps ordinaire, figure le Mardi, dans les Canons pénitentiels.

Le Canon du Triode se répartit comme suit :

- lundi : première, huitième et neuvième Ode
- mardi : deuxième, huitième et neuvième Ode
- mercredi : troisième, huitième et neuvième Ode
- jeudi : quatrième, huitième et neuvième Ode
- vendredi : cinquième, huitième etcneuvième Ode

Remarque : Les Offices des samedis et dimanches du Grand Carême n'ont pas le caractère pénitentiel des Offices de semaine, ni leurs particularités.

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Canon du Lundi, en semaine du Grand Carême

Ensuite on commence : GOSPODIVI POIEM [formulaire du Carême], sur le Ton du Canon du Ménée pour le Saint du jour.

On dit rapidement les versets des Odes, répartis entre les deux Choeurs, jusqu'à ce que l'on parvienne au verset : Les vagues se figent (ogourstiecha) au milieu de la mer.

Nous donnons ici l'ensemble du texte des Odes, accompagné des commentaires du Typikon.

Extrait de l'Hirmologe, Typographie synodale 1881 - réédition phototypique Moscou 2003, p. 140 et suivantes.

Les Hirmi sont chantés par les deux Choeurs.

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Première Ode.

Le premier Choeur chante l'intitulé : Chantons le Seigneur, car il s'est couvert de gloire, * il a jeté à l'eau cheval et cavalier.

Choeur 2) Il est mon secours, ma protection, * c'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu, et je veux le glorifier, * le Dieu de mon père, et je l'exalterai.

Choeur 1) Le Seigneur brise les guerres, * « Seigneur » est son nom. Les chars de Pharaon et son armée, il les jette à la mer.

Choeur 2) L'élite de ses cavaliers, la mer Rouge l'engloutit.

Choeur 1) Le flot les submerge, * ils sombrent dans l'abîme comme une masse.

Choeur 2) Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, * ta droite, Seigneur, écrase l'ennemi. Par la grandeur de ta gloire * tu renverses les adversaires. Tu déchaînes ta fureur * qui les dévore comme paille.

Sur 14 :
Choeur 1) Au souffle de ton courroux les eaux se divisent, * les flots se dressent comme une digue, les vagues se figent au milieu de la mer.

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[H] On introduit ici l'hirmos de la première Ode du Canon du Saint du jour - pris dans les Ménées.

À partir de cet endroit, on commence à poser les versets sur 14, et l'on chante le Ménée avec l'Hirmos, sur 6.

Folio 345.

On procède ainsi : Le premier Choeur dit le verset : Au souffle de ton courroux. et chante l'Hirmos. Le deuxième Choeur dit le deuxième verset : L'ennemi se disait. et après celui-ci, du Canon. Les versets sont répartis entre les deux Choeurs, jusqu'à : L'épouvante gagne les chefs en Edom.

Le deuxième Choeur dit le deuxième verset L'ennemi se disait, et ensuite le tropaire du Canon. Puis selon leur ordre les versets suivant les Choeurs - jusqu'à L'épouvante gagne les chefs en Édom.

Choeur 2 - L'ennemi se disait: En poursuivant, je les prendrai, * je partagerai le butin, mon âme sera comblée, * je l'emporterai par mon glaive, ma main sera plus forte.

[14] Le lecteur lit le premier tropaire du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Mais tu envoies ton souffle, et la mer les recouvre, * comme plomb ils s'abîment au sein des vastes eaux.

[13] Le lecteur lit le deuxième tropaire du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux, * qui est comme toi, glorifié parmi les saints, * admirable en gloires, accomplissant des prodiges ?

[12] Le lecteur lit le troisième tropaire du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Tu étends la main, et la terre les engloutit; * ta justice conduit ce peuple par toi racheté.

[11] Le lecteur lit le quatrième tropaire du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Ta puissance le guide vers ta sainte demeure. À cette nouvelle, les peuples tremblent, * la frayeur secoue les habitants de la Philistie.

[10] Le lecteur lit le Theotokion du Canon du Saint (Ménée).

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À partir du verset L'épouvante gagne les chefs en Édom, nous commençons le Triode du seigneur Joseph, sur 4.

Choeur 1 - L'épouvante gagne les chefs en Édom, * la terreur saisit les princes de Moab, * ensemble s'effondrent les habitants de Canaan.

[9] Le lecteur lit le premier tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 2 - Crainte et tremblement puissent fondre sur eux, * que la force de ton bras les pétrifie !

[8] Le lecteur lit le deuxième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 1 - Jusqu'à ce que passe ton peuple, Seigneur, * jusqu'à ce que passe ce peuple que tu as acquis.

[7] Le lecteur lit le troisième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 2 - Tu les mèneras, tu les planteras sur la montagne de ton héritage, * au lieu dont tu fis, Seigneur, ta demeure, au sanctuaire qu'ont préparé tes mains.

[6] UNIQUEMENT LE LUNDI DE LA PREMIÈRE SEMAINE : Le lecteur lit le quatrième tropaire du premier Canon du Triode ET LE THÉOTOKION du premier Canon du Triode.

LES LUNDI DES AUTRES SEMAINES DU GRAND CARÊME : Le lecteur lit le théotokion du premier Canon du Triode.

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Après Le Seigneur règne, on chante l'autre Triode du seigneur Théodore Studite ; le premier Choeur chante le tropaire.

Choeur 1 - Le Seigneur règne pour les siècles, * toujours et à jamais. Car les chevaux de Pharaon, avec les chars et les cavaliers, s'étaient engagés dans la mer.

[5] Le lecteur lit le premier tropaire du deuxième Canon du Triode.

Le deuxième Choeur chante le verset et le tropaire.

Choeur 2 - Et sur eux le Seigneur fit refluer les flots, * mais les enfants d'Israël passèrent au milieu de la mer à pied sec.

[4] Le lecteur lit le deuxième tropaire du deuxième Canon du Triode.

Ensuite, les deux Choeurs se réunissent pour chanter : Gloire, et le Triadique - à voix haute - Et maintenant. le Théotokion.

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

[3] Le lecteur lit le tropaire triadique du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

[2] Le lecteur lit le théotokion du deuxième Canon du Triode.

Puis on dit, de la voix la plus haute : Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi, puis on chante un autre tropaire du seigneur Théodore. C'est pourquoi l'Ode a 5 tropaires.

Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi

[1] Le lecteur lit le tropaire pénitentiel du deuxième Canon du Triode.

UNIQUEMENT LE LUNDI DE LA PREMIÈRE SEMAINE : Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi

UNIQUEMENT LE LUNDI DE LA PREMIÈRE SEMAINE : Le lecteur lit le second tropaire pénitentiel du deuxième Canon du Triode.

C'est une irrégularité : cette première Ode des Matines du Lundi de la Première Semaine du Grand Carême compte, exceptionnellement, 16 tropaires, plutôt que 14.

Ensuite, on dit la Catavasia, qui est l'Hirmos du deuxième Canon [du Triode].

[H] Le Choeur chante l'hirmos du deuxième Canon du Triode, comme Catavasia.

(De la même façon, on chante la huitième et la neuvième Ode)

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Troisième Ode.

La troisième Ode est chantée comme suit : le premier Choeur dit le verset : Le Seigneur monté aux cieux, et le tropaire du Canon du Ménée. Le deuxième Choeur dit le verset : Il donnera la puissance à notre roi, et le deuxième tropaire du Canon du Ménée. De même : Gloire - et maintenant, avec les tropaires du Canon. Puis le premier Choeur chante - à la fin du Canon - l'Hirmos de la troisième Ode du Ménée. On chante de la même façon la sixième Ode.

Choeur 1 - Le Seigneur, monté aux cieux, fait entendre le tonnerre: * lui-même, il va juger la terre entière, car il est juste.

Le lecteur lit un tropaire de la troisième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Il donnera la puissance à notre roi, * il exaltera le front de son oint.

Le lecteur lit un tropaire de la troisième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

Le lecteur lit un tropaire de la troisième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le lecteur lit un tropaire de la troisième Ode du Canon du Saint (Ménée).

[H] Le Choeur chante l'hirmos de la troisième Ode du Canon du Saint (Ménée)

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Petite ecténie avec l'ekphonèse : Car tu es notre Dieu.

Ensuite, le Choeur chante le Sédalène du Saint (cathisme poétique) pris dans le Ménée - une fois - suivi de Gloire au Père - et maintenant. et du théotokion.

Les quatrième, cinquième et septième Odes sont chantées comme suit : en premier lieu, on chante l'hirmos du Canon du Ménée, puis successivement les deux versets de l'Ode, avec les tropaires du Canon., puis : Gloire - Et maintenant.

Nous ne terminons pas l'Ode par le chant de l'Hirmos, car celui-ci a été chanté au début de l'Ode. Les Hirmi du Ménée sont chantés après le Canon, à l'exception des troisième et sixième Odes, parce que pour celles-ci, l'hirmos n'est pas chanté en tête de l'Ode.

Pour les autres jours de la semaine - en-dehors du Lundi - on chante la première Ode comme il est indiqué pour les quatrième et cinquième Ode. Quant aux Odes contenant un Triode, on chante à la fin du Canon comme Catavasia l'Hirmos du Triode, comme il est expliqué plus haut.

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Quatrième Ode.

[H] Le Choeur chante l'Hirmos de la quatrième Ode du Canon du Saint (Ménée), suivi du verset :

Choeur 1 - Le Seigneur mon Dieu est ma force, * il affermit mes pas jusqu'au bout.

Le lecteur lit un tropaire de la quatrième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Il me fait monter sur les hauteurs, * pour la victoire, au chant de son cantique.

Le lecteur lit un tropaire de la quatrième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

Le lecteur lit un tropaire de la quatrième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le lecteur lit un tropaire de la quatrième Ode du Canon du Saint (Ménée).

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Cinquième Ode.

[H] Le Choeur chante l'hirmos de la cinquième Ode du Canon du Saint (Ménée)

Choeur 1 - Tes morts revivront ; ils se lèveront, ceux qui gisent dans les tombeaux, * ceux de la terre exulteront de joie.

Le lecteur lit un tropaire de la cinquième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Car la rosée qui vient de toi sera leur guérison * et la terre rendra le jour aux trépassés.

Le lecteur lit un tropaire de la cinquième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

Le lecteur lit un tropaire de la cinquième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le lecteur lit un tropaire de la cinquième Ode du Canon du Saint (Ménée).

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Sixième Ode.

Choeur 1 - Les servants de vaines idoles * perdent la source de leur grâce.

Le lecteur lit un tropaire de la sixième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Mais moi, au son de la louange, je t'offrirai un sacrifice d'action de grâce, * accomplissant envers toi, Seigneur, le voeu que j'ai fait pour mon salut.

Le lecteur lit un tropaire de la sixième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

Le lecteur lit un tropaire de la sixième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le lecteur lit un tropaire de la sixième Ode du Canon du Saint (Ménée).

[H] Le Choeur chante l'hirmos de la sixième Ode du Canon du Saint (Ménée)

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Petite ecténie avec l'ekphonèse : Car tu es le Roi de la paix.

Ensuite, le Choeur chante le Kondakion du Saint du jour, pris dans le Ménée.
Si le Saint du jour n'a pas de Kondakion, on chante le Martyrikon du Ton occurrent, qui se trouve parmi les « Stichères et cathismes » de l'Appendice du Triode.

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Septième Ode.

Choeur 1 - Béni es-tu sur le trône de gloire de ton royaume, * surpassant toute louange et par-dessus tout exalté dans les siècles.

[H] Le Choeur chante l'hirmos de la septième Ode du Canon du Saint (Ménée)

Le lecteur lit un tropaire de la septième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Béni es-tu au firmament du ciel, * surpassant toute louange et par-dessus tout exalté dans les siècles.

Le lecteur lit un tropaire de la septième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit.

Le lecteur lit un tropaire de la septième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le lecteur lit un tropaire de la septième Ode du Canon du Saint (Ménée).

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Huitième Ode.

Choeur 1 - Bénissez, toutes ses oeuvres, le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

Choeur 2 - Anges du Seigneur et cieux du Seigneur, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

Choeur 1 - Toutes les eaux par-dessus les cieux, et toutes ses puissances, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

Choeur 2 - Soleil et lune, tous les astres du ciel, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

Choeur 1 - Toute pluie et rosée, tous les souffles du vent, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

Choeur 2 - Feu et chaleur, frimas et canicule, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

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[H] Le Choeur chante l'hirmos de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée)

Choeur 1 - Gelées et grêles, givre et rosées, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[14] Le lecteur lit un tropaire de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Glaces et neiges, les nuits et les jours, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[13] Le lecteur lit un tropaire de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Lumière et ténèbres, éclairs et nuées, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[12] Le lecteur lit un tropaire de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Montagnes et collines, toutes les plantes de la terre, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[11] Le lecteur lit un tropaire de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Sources, mers et fleuves, monstres marins et tout ce qui se meut dans les eaux, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[10] Le lecteur lit un tropaire de la huitième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Bêtes et bestiaux, et tous les oiseaux du ciel, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

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[H] Le Choeur chante l'hirmos du premier Canon du Triode.

[9] Le lecteur lit le premier tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 1 - Fils des hommes, bénissez le Seigneur, Israël bénisse le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[8] Le lecteur lit le deuxième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 2 - Prêtres du Seigneur et serviteurs du Seigneur, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[7] Le lecteur lit le troisième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 1 - Esprits et âmes des justes, saints et humbles de coeur, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[6] Le lecteur lit le théotokion premier Canon du Triode.

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[H] Le Choeur chante l'hirmos du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Ananias, Azarias, Misaël, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[5] Le lecteur lit le premier tropaire du deuxième Canon du Triode.

Choeur 1 - Apôtres, Prophètes et Témoins du Seigneur, bénissez le Seigneur, * chantez-le, exaltez-le dans les siècles.

[4] Le lecteur lit le deuxième tropaire du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Bénissons le Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit.

[3] Le lecteur lit le tropaire triadique du deuxième Canon du Triode.

Choeur 1 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles, Amen.

[2] Le lecteur lit le théotokion du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.

[1] Le lecteur lit le dernier tropaire du deuxième Canon du Triode.

Choeur 1 - Louons, bénissons le Seigneur, prosternons-nous devant lui, le chantant et l'exaltant dans tous les siècles.

[H] Le Choeur chante l'hirmos du deuxième Canon du Triode, comme Catavasia.

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Le prêtre dit : Magnifions par des hymnes la Mère de Dieu, Mère de la Lumière !

Choeur 1 - Mon âme magnifie le Seigneur * et mon esprit exulte de joie en Dieu mon Sauveur.
Plus vénérable que les Chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Choeur 2 - Il s'est penché sur son humble servante, * désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Plus vénérable que les chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Choeur 1 - Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom, * et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Plus vénérable que les chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Choeur 2 - Déployant la force de son bras, * il disperse les superbes.

Plus vénérable que les chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Choeur 1 - Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles; * il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Plus vénérable que les chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

Choeur 2 - Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, * de la promesse faite à nos Pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.

Plus vénérable que les chérubins, * et plus glorieuse incomparablement que les Séraphins * ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions.

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Neuvième Ode.

[H] Le Choeur chante l'hirmos de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée)

Choeur 1 - Béni soit le Seigneur Dieu d'Israël: * il visite et rachète son peuple.

[14] Le lecteur lit un tropaire de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Il nous suscite une force de salut * dans la maison de David, son serviteur,.

[13] Le lecteur lit un tropaire de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Comme il l'a dit par la bouche des saints, * ceux d'autrefois, ses prophètes.

[12] Le lecteur lit un tropaire de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Salut qui nous arrache à l'oppresseur, * aux mains de tous nos ennemis.

[11] Le lecteur lit un tropaire de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 1 - Amour qu'il scellait avec nos Pères * et souvenir de son alliance sainte.

[10] Le lecteur lit un tropaire de la neuvième Ode du Canon du Saint (Ménée).

Choeur 2 - Serment juré à notre père Abraham * de nous donner qu'affranchis de la crainte, délivrés des mains de l'oppresseur.

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[H] Le Choeur chante l'hirmos du premier Canon du Triode.

[9] Le lecteur lit le premier tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 1 - Nous le servions en justice et sainteté, * devant sa face tout au long de nos jours.

[8] Le lecteur lit le deuxième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 2 - Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, * tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies.

[7] Le lecteur lit le troisième tropaire du premier Canon du Triode.

Choeur 1 - Pour faire connaître à son peuple le salut, * en rémission de ses péchés, par miséricorde de notre Dieu.

[6] Le lecteur lit le théotokion premier Canon du Triode.

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[H] Le Choeur chante l'hirmos du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Par elle, le Soleil levant est venu d'en haut nous visiter, * pour illuminer ceux qui étaient assis dans les ténèbres et l'ombre de la mort.

[5] Le lecteur lit le premier tropaire du deuxième Canon du Triode.

Choeur 1 - pour diriger nos pas * sur la voie de la paix.

[4] Le lecteur lit le deuxième tropaire du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Gloire au Père et au Fils et au Saint-esprit.

[3] Le lecteur lit le tropaire triadique du deuxième Canon du Triode.

Choeur 1 - Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles, Amen.

[2] Le lecteur lit le théotokion du deuxième Canon du Triode.

Choeur 2 - Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.

[1] Le lecteur lit le dernier tropaire du deuxième Canon du Triode.

[H] Choeur 1 - Le Choeur chante l'hirmos du deuxième Canon du Triode, comme Catavasia.

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Le Choeur chante : Il est vraiment digne - plus vénérable que les Chérubins, puis on dit les photagogika du Ton.


Les Matines du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême

Note :
On saura que, tout au long de la Sainte Quarantaine, on ne chante pas l'Octoèque, sauf le Dimanche. On chante uniquement le Ménée et les Triodes. En les Odes où il n'y a pas de Triode, on chante seulement le Ménée.

Folio 345.

Après la troisième Ode, le prêtre dit la petite ecténie. Ensuite le sédalène (cathisme poétique) du Saint, une seule fois. Gloire - et maintenant. Théotokion et lecture en [l'Histoire] lausiaque. Après la sixième Ode, petite ecténie. Ensuite le sédalène-martyrikon. S'il existe un kondakion du Saint, on le dit ici. Dans ce cas, on dira le martyrikon après le premier cathisme du Psautier, dans le cathisme poétique (sédalène), avec le verset : Dieu est admirable dans ses Saints, lui, le Dieu d'Israël. Puis on lit le Prologue.

Après le premier cathisme du Psautier à Matines, le choeur chante le premier cathisme poétique (sédalène) de l'Octoèque, variable selon le jour et le Ton occurrent - texte que l'on trouve dans les Appendices du Triode. Cela se fait dans l'ordre suivent : chant / verset de psaume / chant / Gloire au Père - et maintenant / théotokion.

Si, au Ménée, le Saint du jour a un Kondakion propre, on intercale avant le Gloire au Père - et maintenant, le verset du psaume 67 : Dieu est admirable dans ses Saints, lui, le Dieu d'Israël, que suit le martyrikon de l'Octoèque.

Si, par contre, le Saint du jour n'a pas de kondakion, le martyrikon fera office de kondakion après la sixième Ode du Canon.

Après la neuvième Ode, Il est vraiment digne et métanie. Petite ecténie et Photagogita du Ton, trois fois. Ensuite le lecteur lit les trois psaumes habituels : Louez le Seigneur du haut des cieux.

Note :
On saura que, lorsqu'on célèbre en les jours de semaine - à l'exclusion des samedi et dimanches - et que dans le Ménée, il y a deux Saints occurrents, on chante les stichères de l'un à Vêpres, et les stichères de l'autre Saint - s'il y en a - sont chantés à Laudes, sur 4.

On chante les canons de tous deux sur 6.
On chante l'hirmos du Canon du premier Saint, et après l'hirmos on dit deux tropaires réunis en un seul puis le tropaire avant le théotokion - le théotokion étant omis.
Ensuite, pour la mémoire du deuxième Saint on dit de la même façon deux tropaires réunis en un seul, puis le tropaire avant le théotokion, et enfin le théotokion de même, du Triode.

Si ce n'est pas le cas, le supérieur dit : Puisque la gloire te revient, Seigneur notre Dieu. - Gloire à toi qui nous montre la lumière. et la suite. Et l'on fait trois métanies, simplement à l'endroit où l'on se trouve. Ensuite le prètre dit :Complétons notre prière matinale au Seigneur. et l'ekphonèse.

Ensuite, les deux choeurs se réunissent. On chante les Apostiches, avec les idiomèles du Triode du jour, Ton 5 : Le carême est arrivé. on dit le verset : Au matin, comble-nous de ta miséricorde. - et de nouveau le même idiomèle. Deuxième verset : Sur nous soit la splendeur de notre Dieu. et le martyrikon - Gloire - et maintenant. Théotokion : Nous te magnifions par nos hymnes et nos chants comme la Mère de Dieu. S'il y a une mémoire du Saint à Matines, aux Apostiches on dit : Gloire. Stichère du Saint. Et maintenant. Théotokion.

Ensuite le Supérieur ou le lecteur dit : Il est bon de rendre grâce au Seigneur. deux fois. Trisagion [et Notre Père], avec trois métanies. Après le Notre Père : ekphonèse du prêtre. Et l'on chante le tropaire : Nous tenant dans le temple de ta gloire. 40 Kyrie eleison à voix douce. Ensuite : Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - au nom du Seigneur, Père, bénis.

Folio 346.

Le prêtre : Que vous bénisse celui qui est béni. Et nous disons : Roi céleste.

Ensuite, élevant les mains, nous nous tenons en prière, disant la prière de notre vénérable père Éphrem, la divisant en trois parties, comme il est prescrit en faisant trois métanies : Seigneur et maître de ma vie. - et à ce moment, tous ensemble, chacun fléchit le genou. Ensuite, on se relève, disant : Mais à ton serviteur veuille accorder. avec une métanie. Ensuite : Oui, Seigneur mon Roi. - et une métanie, à l'instar de l'higoumène ou de l'ecclésiarque. Ensuite, nous faisons les 12 métanies suivantes, légèrement en raison de la fatigue, pendant lesquelles on dit en secret : Seigneur, purifie-moi, pécheur. Après cela, on dit en soi-même, en une seule fois, toute la prière déjà citée : Seigneur et maître de ma vie. - avec une grande métanie.


Les Heures du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême

Heure de Prime.

Après cela, nous étant relevés, le Supérieur commence : Venez, adorons, et trois métanies. Le lecteur désigné lit l'Heure de Prime, comme d'habitude. Psaume 5 : Prête l'oreille à mes paroles - et les deux autres psaumes. Ensuite : Gloire - et maintenant. Alleluia - trois fois - et trois métanies.

Note :
Il faut savoir que, à chaque Lundi de la Sainte Quarantaine, on ne dit pas de cathisme. Les autres jours, on dit un cathisme, avec trois métanies à chaque antiphone [stance du Psautier]. De même le Vendredi, les Heures de Prime et de None se déroulent sans cathisme.

Le Lecteur désigné ou le prêtre, se tenant au milieu de l'église, chante le tropaire sur le Ton 6 : Au matin, écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Et nous chantons à deux Choeurs et à trois reprises, le même tropaire, à haute voix. Celui qui a commencé le chant du tropaire, le premier Choeur, le chante deux fois - et le deuxième Choeur : une fois. Entre les tropaires, on dit les versets - et pendant ceux-ci, nous faisons une inclinaison jusqu'à terre. Chacun se prosterne lorsque le Choeur chante. Verset 1 : Prête l'oreille à mes paroles, Seigneur entends mon appel.. Verset 2 : Oui, c'est vers toi que je prie, Seigneur. [Le prêtre] dit : Gloire. - ensuite le Lecteur : Et maintenant. Théotokion : Comment t'appellerons-nous, ô pleine de grâce ? - et trois métanies.

Ensuite, on chante : Selon ta parole dirige mes pas, et que le mal n'ait pas d'emprise sur moi. Et le deuxième Choeur chante de même. Ensuite : de l'oppression des hommes délivre-moi, pour que j'observe ta loi. Le deuxième Choeur chante de même. - Illumine ton serviteur à la clarté de ton visage, et apprends-moi tes volontés. Le deuxième Choeur chante de même. - Ce qui suit se chante trois fois, à voix douce et lente : Que ma bouche s'emplisse de ta louange, Seigneur.

Ensuite le Trisagion [et Notre Père], avec trois métanies. Après le Notre Père, ekphonèse. Et l'on dit le théotokion : La glorieuse Mère de Dieu - les lundi, mardi et jeudi. Le mercredi et le vendredi : Hâte-toi de prendre les devants, ô Christ notre Dieu, avant que nous ne soyons asservis. Kyrie eleison 40 fois, et la prière : Toi qui en tout temps. Kyrie eleison trois fois. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - au nom du Seigneur, Père, bénis.

Le prêtre : Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse et l'on fait trois grandes métanies, disant la prière : Seigneur et maître de ma vie, avec les 12 métanies, comme il est indiqué. Ensuite, le Supérieur ou le Lecteur désigné commence le trisagion [et le Notre Père] avec trois métanies.

Après le Notre Père, ekphonèse et Kyrie eleison 12 fois - et la prière : Ô Christ, lumière véritable dite par le Supérieur. Ensuite le prêtre dit : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur : Gloire - et maintenant, Kyrie eleison 3 fois, Père, bénis. Et le Congé. Ensuite on chante le De nombreuses années (mnogolietnoïe), et l'on embrasse les saintes icônes.

Après le Congé, nous sortons au Narthex ; nous y disons les prières habituelles, et on lit l'enseignement de notre vénérable Père Théodore Studite. Le Supérieur ou l'ecclésiarque font toujours cette lecture chaque mardi et jeudi de la Sainte Quarantaine, comme il est indiqué au [folio 333] - puis a lieu le Congé final.

Ainsi s'accomplissent les Matines et l'Heure de Prime, sans changement. Après le Pardon, sortant de l'église, chacun s'en va en silence dans sa cellule, ou vers son obédience. Il n'est pas permis de tenir des conversations l'un avec l'autre dans le monastère, en chemin : tout cela est déterminé par les saints Pères.

Heure de Tierce.

Avant la troisième Heure du jour : Le parecclésiarque (kandilodvigatiel) sonne un nombre suffisant de coups sur la simandre. On se rassemble à l'église ; en face des portes saintes, chacun fait trois métanies,

Folio 347.

disant ainsi : Seigneur, purifie-moi pécheur. On fait de même en sortant de l'église. Ainsi faisons-nous chaque jour. (Le samedi et le dimanche, on fait les métanies habituelles). Nous embrassons les saintes icônes, faisant une petite métanie en direction des deux Choeurs.

Ensuite, le prêtre ayant béni, le Supérieur commence : Amen. Gloire à toi, notre Dieu, Gloire à toi. Roi céleste. Trisagion [et Notre Père] avec trois métanies. Le parecclésiarque ayant reçu la bénédiction du Supérieur, il se rend au clocher et sonne trois fois. Après le Notre Père, ekphonèse du prêtre. Kyrie eleison 40 fois. Ensuite, Venez, adorons trois fois, avec trois métanies. Puis le lecteur lit les trois psaumes de l'Heure de Tierce, comme d'habitude. A la fin du troisième psaume : Gloire - et maintenant. Alleluia et trois métanies.

Ensuite, on lit le Cathisme du Psautier occurrent, et après ses antiphones (stances du Psautier) on fait trois métanies.

Après le Cathisme du Psautier, le Lecteur désigné ou le prêtre, se tenant au milieu de l'église, chante le tropaire sur le Ton 6 : À la troisième heure du jour, sur tes Apôtres tu envoyas le Saint-Esprit
. Nous chantons le même [verset], sur le même Ton, à deux Choeurs. Le premier Choeur - deux fois - et l'autre Choeur : une seule fois. On dit les versets. Verset 1 : Ô Dieu, crée en moi un coeur pur. Verset 2 : Ne me rejette pas loin de ta Face. Lorsqu'il [le lecteur] chante, à ce moment-là, nous faisons une grande métanie jusqu'à terre. Lorsque le Choeur chante, à ce moment-là, il [le lecteur] s'incline jusqu'à terre. On fait de même pour les deux autres versets. [Le prêtre] dit : Gloire. - ensuite le Lecteur : Et maintenant. Théotokion : Mère de Dieu, tu es la vigne. - et trois métanies.

Aussitôt, on commence la lecture en L'Échelle [de saint Jean Climaque]. Le Supérieur lui-même commence la lecture, à moins que ce soit le premier Chantre du Choeur de droite. (À partir de maintenant, un moine est désigné pour éveiller les frêres pendant toute la Sainte Quarantaine, faisant le tour silencieusement, ayant les yeux sur un éventuel trouble, suscitant l'écoute afin de suivre l'exemple [qui est présenté], comme il est indiqué au commencement de l'Oustav [Typikon]).

Après la lecture, nous disons Amen - Le Seigneur est béni. Trisagion [et Notre Père], avec trois métanies. Et l'on chante le tropaire : Béni sois-tu pour tes bienfaits, ô Christ notre Dieu. Gloire. Rapidement et avec assurance : Et maintenant. Protectrice des Chrétiens, leur espérence et leur abri. Kyrie eleison 40 fois, et la prière : Toi qui en tout temps et à toute heure. Kyrie eleison trois fois. Gloire - et maintenant. Toi plus vénérable que les Chérubins et métanie. Au nom du Seigneur, père, bénis. Le prêtre : Que Dieu nous soit compatissant et qu'il nous bénisse. Et l'on fait les métanies, comme il a été indiqué. Immédiatement, le Supérieur commence la prière : Dieu notre maître, Père tout-puissant.

Heure de Sexte.

Le parecclésiarque fait la métanie habituelle devant le Supérieur et s'en va sonner la cloche - six coups. À la fin de la prière, il [le supérieur] dit : Venez, adorons - et trois métanies. Ensuite [se déroule] l'Heure de Sexte, comme de coutume, et à la fin [de la psalmodie], Gloire - et maintenant. Alleluia trois fois - et trois métanies. On dit une stichologie du Psautier selon l'Ordo, puis Alleluia trois fois après chaque antiphone [stance du Psautier], avec trois métanies.

Après la lecture du Cathisme du Psautier, le Lecteur chante le tropaire, Ton 2 : Le sixième jour et à la sixième heure. Ensuite nous le chantons, comme il est indiqué plus haut. [Le Lecteur] dit les versets - Verset 1 : Ô Dieu, prête l'oreille et écoute ma prière. Verset 2 : Et moi, je crie vers Dieu, et le Seigneur m'exauce. Puis il dit : Gloire. Le même [tropaire : Le sixième jour] - Et maintenant. Théotokion : Comme nous n'avons pas l'audace de parler. - et trois métanies. Ensuite le tropaire de la prophétie, comme il est montré au mercredi et vendredi de la Semaine de la Tyrophagie. Puis le prokimenon de la prophétie - et on lit la Prophétie d'Isaïe - ensuite, l'autre prokimenon de la parémie.

Ensuite, a lieu la lecture de l'Échelle [de saint Jean Climaque], suivie de : Que bien vite nous préviennent tes miséricordes. Trisagion [et Notre Père], avec trois métanies.

Après le Notre Père : ekphonèse du prêtre. Et l'on chante le tropaire Ton 2 : Au milieu de la terre tu as accompli le Salut. Gloire. Devant ta sainte icône nous nous prosternons. - et métanie - Et maintenant. Source de miséricorde, ô Mère de Dieu. (les mercredi et vendredi, on dit le stavrothéotokion : Plus que toutes de gloire comblée). Kyrie eleison 40 fois, et la prière : Toi qui en tout temps. Kyrie eleison trois fois. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - au nom du Seigneur, Père, bénis.

Le prêtre : Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse et l'on fait trois grandes métanies, avec la prière, et l'on fait les 12 métanies, comme il est indiqué. Ensuite, le Supérieur dit le trisagion [et le Notre Père] final, avec trois métanies.

Après le Notre Père, Kyrie eleison 12 fois. Ensuite le prêtre dit : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Et nous : Gloire - et maintenant. et le Congé. [Le prêtre] fait mémoire du Saint dont c'est le jour. Et l'on chante le De nombreuses années (mnogolietny).

Folio 348.

Nous embrassons les saintes icônes - traçant de nos doigts le signe de la sainte Croix, chacun d'entre nous faisant trois métanies.

Ce modèle et cet Ordo doit être observés lors des Offices de Tierce et de Sexte, au long des jours de la Sainte et Grande Quarantaine.

Heure de None.

Note :
S'il n'y a pas d'intervalle [entre l'Office de Sexte et l'Office de None], après la prière Dieu, Seigneur des Puissances, on dit immédiatement : Venez, adorons trois fois, puis l'Heure de None.

S'il y a un intervalle avant l'Heure de None, le parecclésiarque - ayant pris la bénédiction du Supérieur - sonne la grande simandre. Tous s'étant rassemblés dans l'église ; le prêtre ayant donné la bénédiction, on commence l'Heure de None. On dit le Trisagion [et Notre Père] avec trois métanies. Après le Notre Père, ekphonèse du prêtre, 12 Kyrie eleison. Venez, adorons - trois fois, avec trois métanies.

Le parecclésiarque se rend au clocher, et y sonne 9 coups. On dit les trois psaumes de l'Heure de None. À la fin du troisième psaume, lors de l'Alleluia - trois métanies. On dit une stichologie du Psautier selon l'Ordo, et après chaque antiphone [stance du Psautier], nous faisons trois métanies.

Après le Cathisme du Psautier, le Lecteur désigné ou le prêtre, se tenant au milieu de l'église, chante le tropaire sur le Ton 8 : À la neuvième heure, tu as souffert la mort en ta chair. Nous chantons le même [verset], sur le même Ton, à deux Choeurs, trois fois. [Le Lecteur ] dit les versets. Verset 1 : Que ma demande parvienne devant toi, Seigneur. Verset 2 : Que ma prière monte jusqu'à toi, Seigneur. Et l'on fait les métanies correspondantes. Gloire - et maintenant. Toi qui es né de la Vierge et pour nous souffris la Croix. Trois métanies, et la lecture en L'Échelle [de saint Jean Climaque]. Après la lecture : ne nous rejette pas jusqu'à la fin. Trisagion [et Notre Père], avec trois métanies.

Après le Notre Père, ekphonèse du prêtre, et nous disons ce qui suit, Ton 8 : Voyant le Prince de la Vie. Gloire. Sur le Calvaire se dressait ta croix. Et maintenant. Voyant sur la croix l'Agneau, le Pasteur et le Sauveur. Kyrie eleison 40 fois, Toi qui en tout temps. Kyrie eleison trois fois. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - au nom du Seigneur, Père, bénis.

Ensuite, le prêtre : Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse et l'on fait trois grandes métanies, disant en soi la prière du vénérable Ephrem, indiquée précédemment. On ne fait pas les 12 autres métanies. Et l'on dit la prière : Maître et Seigneur Jésus-Christ notre Dieu.

Office des Typiques.

Immédiatement, le premier Choeur chante : Dans ton Royaume, souviens-toi de nous, Seigneur. Le même Choeur reprend : Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car ils possèdent le Royaume des Cieux. Refrain : Souviens-toi de nous, Seigneur, quand tu entreras dans ton Royaume. Et immédiatement le deuxième Choeur : Heureux les affligés, car ils seront consolés - Souviens-toi de nous, Seigneur - et le reste des Béatitudes, en un chant harmonieux, sur le même Ton, à voix haute et lente. Gloire. Souviens-toi de nous, Seigneur - Et maintenant. Souviens-toi de nous, Seigneur.

Ainsi procèdent les deux Choeurs ; ils chantent unanimement, de la plus haute voix, avec des figures inspirées : Dans ton Royaume, souviens-toi de nous, Seigneur. Tous ensemble, ils font une métanie jusqu'à terre. Et à nouveau, de la plus haute voix : Dans ton Royaume, souviens-toi de nous, Seigneur. - et une métanie jusqu'à terre. À nouveau et encore, de la plus haute voix : Dans ton Royaume, souviens-toi de nous, Seigneur. - et une métanie jusqu'à terre.

Et ensuite on dit : Le Choeur céleste et la suite. Gloire. Le Choeur des saints Anges et Archanges. Et maintenant. Je crois en un seul Dieu - Remets, pardonne, efface. Notre Père. Ensuite, le Kondakion du jour [de la semaine], et de la Dédicace. Si l'église est dédiée au Christ, on dit d'abord [le kondakion] de l'église dédiée au Christ [Kondakion de la Dédicace], puis [le kondakion] de l'église dédiée au Saint ou à la Sainte, ensuite celui du jour [de la semaine], et du Saint dont c'est le jour, selon l'Ordo. Gloire. Fais reposer avec les Saints. Et maintenant. [Kondakion de la Dédicace d'une église dédiée à] la Mère de Dieu ou : Protectrice intrépide des Chrétiens. Kyrie eleison40 fois, Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - Au nom du Seigneur, Père, bénis.

Et le prêtre dit : Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse ; on fait trois grandes métanies - et les 12 autres, comme nous l'avons montré de nombreuses fois.


Les Vêpres de Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême

Office de Vêpres.

Le parecclésiarque fait une métanie devant le Supérieur ; reçoit de lui la bénédiction, et s'en va sonner. Ensuite, le Supérieur commence : Venez, adorons, avec trois métanies. Le Lecteur désigné dit le psaume habituel : Bénis, Seigneur, ô mon âme, d'une voix douce et modérée. Le prêtre dit les habituelles prières vespérales devant les Portes Saintes. À la fin du psaume : Gloire - et maintenant. Alleluia trois fois, avec trois métanies. Puis la grande ecténie, et ensuite on dit le Cathisme 18 : Dans ma détresse, j'ai crié vers le Seigneur. Après les antiphones de ce Cathisme [les trois stances du Cathisme 18] : Gloire - et maintenant. Alleluia trois fois, avec trois métanies.

Ensuite on chante Seigneur, je crie vers toi, selon le Ton du Triode.

Folio 349.

On chante les stichères sur 6 : deux idiomèles du Triode, du seigneur Joseph, et un du seigneur Théodore Studite ; trois idiomèles du Saint, pris dans le Ménée. Gloire. Et maintenant, s'il y en a [s'il y a un Doxastikon]. S'il n'y en a pas, Gloire - et maintenant. Théotokion du même Ton idiomèle.

Ensuite, Lumière joyeuse, et l'on dit le prokimenon de la parémie, Ton 6 - et lecture de la Genèse. Ensuite un autre prokimenon de la parémie, Ton 5 - et lecture des Proverbes. Par la suite, pendant toute la Sainte Quarantaine à Vêpres, on lit une parémie de la Genèse, et une autre, des Proverbes.

Ensuite, le Supérieur dit : Daigne, Seigneur, ce soir, nous garder sans péché, avec trois métanies. Le prêtre : Achevons notre prière vespérale.

Après l'ekphonèse, les deux Choeurs chantent ensemble l'idiomèle du Triode du jour, deux fois : Offrons un jeûne agréable au Seigneur - et le martyrikon, sur le même Ton. Gloire. Et maintenant, s'il y en a [s'il y a un Doxastikon]. S'il n'y en a pas, Gloire - et maintenant, du Triode. Le Canonarque fait les métanies habituelles en direction des Choeurs - de même, les deux Choeurs le font à son égard, puis retournent à leur place.

Ensuite, Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur s'en aller en paix, Trisagion [et Notre Père] et trois métanies. après le Notre Père, ekphonèse du prêtre. Apris le Amen, Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, une métanie. Gloire. Baptiste du Seigneur, une métanie. Et maintenant. Priez pour nous, saints Apôtres et tous les Saints, une métanie. Ensuite : Sous ta merci, nous trouvons refuge, sans métanie. Kyrie eleison 40 fois, d'une voix discrète. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - Au nom du Seigneur, Père, bénis. Le prêtre : Que vous bénisse Celui qui est béni. Et la prière : Roi céleste. Et l'on fait les 16 métanies avec la prière, comme nous l'avons décrit de nombreuses fois.

Après tout cela, le Supréieur commence le Trisagion [et Notre Père] avec trois métanies. Après le Notre Père, Kyrie eleison 12 fois. Et le Supérieur dit la prière : Trinité toute-sainte, consubstantielle majesté - Que le nom du Seigneur soit béni - trois fois, avec trois métanies. Le lecteur : Gloire au Père - et maintenant, et le psaume Je bénirai le Seigneur en tout temps. Ensuite : Il est vraiment digne de te bénir, Mère de Dieu et métanie. Puis l'autre Choeur chante : Gloire - et maintenant, Kyrie eleison trois fois. Père, bénis. Puis le Congé et l'on chante le De nombreuses années (mnogolietny). Sortant au Narthex nous chantons, comme d'habitude, les stichères de la Dédicace. Le prêtre dit les prières habituelles, et commémore les défunts. Après quoi, a lieu le Congé final.

Cet Ordo se passe à la lumière des candélabres, pendant toute la Sainte Quarantaine - la Liturgie des Présanctifiés n'étant pas célébrée. Il n'est pas permis de célébrer la Liturgie des Présanctifiés jusqu'à Mardi. Ainsi, toute la fraternité peut jeûner selon la tradition - pouvant jeûner jusqu'au vendredi. Le Typikon de la Sainte Montagne interdit complètement toute prise de nourriture le premier jour. Les mardi, mercredi et jeudi, on peut prendre une livre de pain et de l'eau - et rien d'autre - sauf le sel sur le pain, au besoin.


Les Grandes Complies du Lundi de la 1ère semaine du Grand Carême

Office des Grandes Complies.

Il faut savoir que, en la Laure de notre vénérable Père Sabas, les Complies ne sont pas chantées à l'église, mais chacun les célèbre dans sa cellule. Tel est l'usage.

Dans les coenobium de Palestine, on chante les Complies de cette façon :

À la neuvième heure : L'ecclésiarque se présente et, ayant fait une métanie devant le Supérieur, va frapper le simandre de 12 coups. Tous s'assemblent à l'église. Chacun fait les métanies appropriées, et s'assied brièvement, jusqu'à ce que tous soient réunis. Le prêtre se lève et fait une métanie devant le Supérieur, puis se tient à l'endroit habituel, et dit : Béni soit notre Dieu. Et on répond : Gloire à toi, notre Dieu, Gloire à toi. Roi céleste. Trisagion [et Notre Père] avec trois métanies, comme d'habitude. De même, à Venez, adorons, trois métanies. Immédiatement on lit le psaume 69 : Ô Dieu, viens à mon aide (les autres semaines, nous lisons ce psaume après la prière « Dieu motre Maître, Père tout-puissant » [à la fin de la 2ème partie des Grandes Complies]).

Dans plusieurs églises, existe la coutume de lire la « Vie de Sainte Marie l'Égyptienne » à cet endroit de l'Office des Grandes Complies. Ce récit de la « Vie » est réparti en quatre parties, lues du lundi soir au jeudi soir. Un tel usage évite de devoir lire cette « Vie » d'une seule traite, lors du jeudi de la Cinquième Semaine du Grand Carême.

Ensuite nous commençons le Grand Canon, fait en quatre partie avec l'hirmos, de sorte qu'il soit complété le jeudi soir, Ton 6, Hirmos chanté deux fois. À chaque tropaire, on fait trois métanies, disant le verset correspondant : Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi.

Après la sixième Ode,

Kondakion du Grand Canon.

Réveille-toi, pourquoi dormir, ô mon âme, pourquoi dormir ainsi ? Car voici, la fin s'approche, et tu rendras compte au jugement. Veille donc, ô mon âme, pour que t'épargne le Christ Dieu, Lui qui est partout, dans tout l'univers, qu'Il comble de sa présence.

Après la neuvième Ode, Hirmos suivant : Sans semence, tu as conçu. À la fin du Grand Canon, nous commençons le Psaume 4:

Folio 350.

Quand je t'invoque, tu me réponds - et de même les autres psaumes des Complies. En disant Alleluia, nous faisons trois métanies. Et tout de suite, nous commençons la deuxième Stance : Vers toi, Seigneur, j'élève mon âme. - et les deux psaumes suivants. À leur suite, on dit Alleluia, et faisons trois métanies.

Puis le premier Choeur commence : Dieu est avec nous ; le deuxième Choeur chante de même, et l'on dit les versets à voix haute et mélodieuse, chaque Choeur disant son verset. De même : La nature incorporelle - Je crois en un seul Dieu sont dits à voix plus basse.

Ensuite le Choeur commence : Très-sainte Dame, Mère de Dieu, intercède pour nous. L'autre Choeur fait une métanie. S'étant relevé, l'autre Choeur répond, tandis que le premier Choeur fait une métanie. Ils font de même pour les versets suivants de toute la prière. Lorsqu'on dit : Ô Dieu, purifie-nous de tout péché, trois fois, les deux Choeurs le chantent ensemble, avec trois métanies. Ensuite, on dit le Trisagion [et Notre Père], sans métanie. Et l'on chante le tropaire occurrent sur le Ton 2 - tropaire qui est chanté harmonieusement et à voix haute : Illumine mes yeux, ô Christ notre Dieu. Gloire. Sois le refuge de mon âme. Et maintenant. Comme nous n'avons pas l'audace de parler.

Il y a d'autres tropaires, que l'on chante certains jours sur le Ton 8 - et ces jours sont les mardi et jeudi soir : Seigneur, mes invisibles ennemis sont toujours en éveil. Verset : Regarde vers moi et prends pitié de moi, comme il est juste pour qui aime ton nom. - Combien redoutable sera ton jugement. Gloire. Donne-moi des larmes, Seigneur. Et maintenant. Puisqu'en toi repose mon espoir indéfectible. - Kyrie eleison 40 fois. Versets du prêtre et prière : Seigneur notre Dieu, qui nous délivre de toute flèche qui vole de jour.

Ensuite, Venez, adorons trois fois, et l'on dit les psaumes 50 et 101. Puis la prière du Roi Manassé : Seigneur tout-puissant, Dieu de nos Pères. Trisagion [et Notre Père] avec trois métanies. Le prêtre : Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire. Après le Amen, on dit ces tropaires sur le Ton 6 : Aie pitié de nous, Seigneur. Gloire. Seigneur, aie pitié de nous. Et maintenant. Ouvre-nous la porte de ta compassion. Kyrie eleison 40 fois. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - Au nom du Seigneur, Père, bénis. Le prêtre : Par les prières de nos saints Pères. Et la prière : Dieu notre Maître, Père tout-puissant.

Venez, adorons - trois fois, avec trois métanies, puis : Seigneur, écoute ma prière [psaume 142], Gloire à Dieu au plus haut des cieux - Seigneur, d'âge en âge tu fus pour nous le seul refuge - Daigne, Seigneur, cette nuit, nous garder sans péché. Ensuite on dit le Trisagion avec trois métanies ; Trinité toute-sainte, aie pitié de nous - Notre Père. Le prêtre : Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire.

Ensuite on chante à voix haute et solennelle, sur le Ton 6 : Seigneur des Puissances, sois avec nous, toi seul, au milieu des dangers, tu peux nous secourir et nous aider. Seigneur des Puissances, aie pitié de nous. L'autre Choeur reprend de la même façon. Verset : Louez-le pour ses hauts faits, louez-le pour sa suprême majesté. Et le tropaire : Seigneur des Puissances, sois avec nous. L'autre Choeur reprend avec le même tropaire, alterné avec les versets correspondants. Après avoir proclamé le cinquième verset, les deux Choeurs chantent ensemble le premier verset et le tropire.

Ensuite le Choeur initial commence : Gloire. Seigneur, si nous n'avions la protection de tes Saints. Et maintenant. Si grande est la multitude de mes péchés que vers toi je me réfugie, en quête de salut - Très-sainte Mère de Dieu - Mon espérance, ô Mère de Dieu. Kyrie eleison 40 fois et la prière : Toi qui en tout temps. Kyrie eleison trois fois. Gloire - et maintenant. Plus vénérable que les Chérubins - au nom du Seigneur, Père, bénis. Le prêtre : Que Dieu nous soit compatissant et nous bénisse et l'on fait 16 métanies, comme d'habitude, avec la prière de saint Ephrem. Celle-ci est faite lentement, afin que chacun puisse l'effectuer complètement.

Ensuite le Supérieur commence le trisagion [et le Notre Père] avec trois métanies. Après le Notre Père, Kyrie eleison 12 fois - et l'on dit la prière : Vierge pure, immaculée, sans souillure et sans péché - Avant d'aller dormir nous te prions, Seigneur : accorde-nous aussi repos d'âme et de corps - Plus que toutes glorieuse, Mère de Dieu toujours-vierge et bénie - Mon espoir, c'est le Père. Par la suite, le prêtre dit : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Chœur : Kyrie eleison, trois fois - Bénis.

Nous nous inclinons jusqu'à terre, tandis que le Supérieur dit la même prière qu'aux Grandes Vêpres : Maître plein de miséricorde, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu. Après la prière, nous-mêmes étant prosternés, le Supérieur fait une métanie jusqu'à terre, disant aux frères : Bénissez moi, pères saints, et pardonnez au pécheur que je suis toutes les fautes que j'ai commises en ce jour et tous les jours de ma vie, en parole, en pensée, avec tous mes sens - et les frères : Que Dieu te pardonne, père saint.

Le prêtre dit [l'ecténie où se trouve l'invocation suivante] : Faisons mémoire du très-pieux Souverain, notre grand Tsar et Empereur Nicolas Alexandrovitch de toutes les Russies - et la suite, comme il est indiqué en l'Office de Minuit.

Folio 351.

Et nous disons Kyrie eleison après chaque invocation. Ensuite, le Supérieur dit : Par les prières de nos saints Pères. Les frères du Choeur de droite et du Choeur de gauche, selon leur rang, l'un après l'autre font une métanie, demandent et reçoivent le pardon de la part du Supérieur, disant de même : Bénis-moi, père saint, et pardonne au pécheur que je suis et la suite. Le Supérieur se tient au milieu de l'église, jusqu'`ce que tout soit accompli. Ayant reçu le pardon de la part du Supérieur, nous nous rendons en notre cellule, disant cette prière, intercédant pour tout être humain : Pour ceux qui nous haïssent et nous offensent...

Cet Ordo des Complies est observé pendant toute la Sainte Quarantaine. Il est nécessaire que l'ecclésiarque considère ceci avec zèle : lorsque les Complies sont terminées, c'est le signal de la fin du jour, c'est-à-dire avant le sommeil.

En vérité, ce qui est indiqué pour une journée des saints carêmes sonde le zèle avec lequel vous offrez votre amour. La quantité de chants, et avec eux les métanies - tout cela qui est présenté par les saints Pères, ne saurait être l'objet de négligence, ni être considérée comme une législation démesurée. Le nombre de métanies accomplies dans l'église, au cours du cycle liturgique quotidien - en-dehors de l'Office de Minuit - est de trois cents.

On sait qu'en Palestine, chacun disait le Psautier en sa cellule ; ils parvenaient à le faire jour et nuit - les uns trois fois par semaine - les autres, deux fois. Ils faisaient les métanies - le Supérieur assignant à chacun sa mesure, selon ses forces.

Que penser de cette étonnante abondance de métanies ? Certes, nous sommes ce peuple « qui n'écoute pas, qui ne tend pas l'oreille, qui raidit sa nuque » (Jérémie, 7 ; 26). Il nous est bon de nous incliner physiquement, d'embrasser concrètement une icône ; de nous incliner, touchant le sol de notre main droite ; de nous prosterner, front contre terre. Ce n'est pas uniquement par signe d'humilité ou de contrition ; c'est surtout parce qu'il s'agit en réalité d'un moyen d'une efficacité prouvée par des siècles d'expérience - un moyen privilégié de faire passer la prière de l'intellect vers le cœur. Car la prière n'est pas seulement une question de lecture ou de réflexion, elle doit sourdre du plus profond de notre être : de notre âme elle-même - du tréfonds de notre cœur. Nous sommes à la fois corps et âme : la gestuelle accompagne tout naturellement notre prière. Lorsqu'on supprime tout geste de piété, un certain aspect de notre Foi se dessèche progressivement, avec comme résultat de transformer notre démarche envers Dieu, en un mouvement purement intellectuel.

Faut-il pour autant, faire le compte de nos inclinaisons et prosternations ? La réponse à cette question doit être nuancée. En réalité, il en est de même, en ce qui concerne la prière du cœur. Assurément, le fait d'égrener un chapelet de laine peut aider, en la démarche de notre prière. Par contre, il est complètement illusoire d'imaginer que là-haut, un Ange tient le compte, dans un gros grimoire, du nombre de répétitions que l'on fait. Une seule prière faite de tout notre cœur, vaut mieux un océan de bavardage pieux… Celui qui était crucifié auprès du Christ a gagné le Royaume, par une seule parole.

Le Typikon donne un certain nombre de prescriptions, concernant le nombre et le type de prosternations. Ces règles doivent être considérées comme des balises pour notre démarche spirituelle, et ne sont certainement pas un but en elles-mêmes. Une seule prosternation, faite de tout notre corps et toute notre âme, en un esprit de total don de soi-même à Dieu, vaut mieux que mille prosternations faites mécaniquement, en une obéissance servile à la Loi.

Il est important de garder à l'esprit le fait que, derrière les prescriptions parfois abruptes que donne le Typikon, il existe une profonde sagesse qui reste toujours actuelle. Dans les grands monastères où il était possible de dire l'Office très complètement, l'existence monastique était assurément trop sédentaire. L'équilibre entre le corps et l'esprit demandait un effort physique supplémentaire. Une prosternation front contre terre, faite d'un seul mouvement, est un exercice complet pour le corps. Si, pendant la journée, on en fait un bon nombre - se nourrissant avec la sobriété de la table monastique - cela donnait finalement une garantie de bonne santé corporelle, et plus généralement, une grande longévité. Le souci de l'équilibre du corps se conjuguait avec la préoccupation de construire sa vie spirituelle.


La législation de l'Église, relative aux prières et métanies.

Ce n'est pas en vain que la réflexion des Pères traita des saintes métanies et de [l'ordre des] prières, et produisit l'Ordo de l'Église. Disposant de cette sagesse à propos des saintes métanies et des prières, nous pourrons en tirer du fruit, en la droiture de notre esprit. Avant de traiter des grandes métanies, telles qu'elles sont pratiquées pendant la sainte et grande Quarantaine du Carême - et pendant les autres carêmes - pour inciter votre amour [de Dieu] à une plus grande élévation, nous examinerons ce qui est écrit en les livres anciens de caractère sacré. Nous en apprendrons le savoir, apprenant ce qu'ils disent [à propos des] grandes métanies : quel modèle nous présentent-ils, lorsqu'on accomplit la prière de saint Ephrem - de plus, à quel moment s'ajoute la pratique des grandes et saintes métanies - quand et qui tend les mains, élève ensemble les yeux et l'esprit vers Dieu, comme Paul, l'Apôtre du Seigneur nous l'enseigne, en l'épître à Timothée :

Je veux que les hommes prient en tous lieux, élevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute (I Tim. 2 ; 8).

Une telle prière commence en l'humilité et la crainte de Dieu - si seulement on a le don des larmes ; ainsi doit-on invoquer la prière de saint Ephrem, disant : Seigneur et maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d'ambition et de bavardage, se tenant droit - corps et esprit - et regardant le Seigneur sans se détourner. Faisant la prière, on fait une grande métanie - tous ceux qui le peuvent baissant la tête jusqu'au sol. Ensuite, on se relève et se tient droit, se tenant comme auparavant, corps et esprit - et regardant le Seigneur, en prière.

On dit la deuxième partie de la prière de saint Ephrem : Mais à ton serviteur, veuille accorder un esprit de sagesse, d'humilité, de patience et de charité. S'inclinant, on fait à nouveau une grande métanie, comme il est indiqué ci-dessus. Après la deuxième inclinaison, on dit la troisième partie de la prière de saint Ephrem : Oui Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne psa juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles, Amen.

Après avoir dit cela, on fait la troisième grande métanie. Cette métanie n'est pas seulement appelée : « grande » ; c'est l'inclinaison complète que peut faire un homme, au départ de la station debout - et non pas une simple inclinaison qui consisterait à pencher la tête vers le bas. Et sans aucun accessoire, sans se servir d'un banc, ni de quoique ce soit qui puisse contribuer à la paresse - et ce faisant, passer pour très observant, relativement aux saintes et grandes métanies (c'est-à-dire relativement au modèle [proposé pour] les saintes métanies).

La prière de Saint Éphrem se dit en trois étapes :

1) tout d'abord, on la dit en trois parties distinctes - après chacune d'entre elles, on fait une grande métanie (se prosternant front contre le sol).

2) Ensuite, on fait 12 petites métanies (touchant le sol de la main droite).

3) Enfin, on récite la prière tout entière - et on la fait suivre par une seule grande métanie.

À une certaine époque, des personnes animées d'une piété exagérée affirmaient que - d'après elles - il était nécessaire de faire 12 GRANDES métanies, en la deuxième étape de la prière de Saint Éphrem.
L'auteur s'oppose à cette déviation de l'usage traditionnel, comme nous le voyons ci-dessous.

Il est écrit qu'après cela, on commence les douze autres [métanies] - c'est-à-dire que selon l'Ordo, ces douze [autres métanies] sont considérées « légères » - car elles seraient différentes des petites métanies. Ceux qui disent cela sont dépourvus de connaissance, car ces douze [inclinaisons] ne sont pas semblables aux grandes [métanies], ni accomplies comme celles-ci. Car nous ne nous sommes pas exprimés en termes de « autres », « petites » ou « légères ». Et si vous faites tout cela comme il convient - comme c'est le cas pour les grandes métanies,

Folio 352.

- lors de cette même prière de saint Ephrem, sans rien raccourcir, [on dit :] Ô Dieu, purifie le pécheur que je suis, et prends pitié de moi. En cela, on ne s'écarte pas de ce qui est prescrit - comme on le ferait en faisant [en cet endroit] des grandes métanies - du fait que partout se trouve indiqué simplement le terme « métanie ».

On appelle « métanie » quand quelqu'un se tenant droit, s'incline - sans tomber à genoux ni incliner la tête jusqu'au sol. Tel est le modèle d'une métanie « légère ».

D'autre part, si quelqu'un d'entre vous veut garder ce qui nous a été transmis par les saints Pères et, dans la sainte église, diriger en bon ordre la prière et les métanies - si le Supérieur ne néglige rien de tout ceci ; que ce soit un membre du clergé ou l'un des fidèles : qu'il prenne garde - lorsqu'il est indiqué [de faire] une grande métanie - de faire une grande métanie après qu'ait été dite la sainte prière, avec crainte de Dieu.

Et lorsqu'il est indiqué de faire simplement une inclinaison (poklon), qu'il fasse simplement une inclinaison, comme il est montré ci-dessus. Qu'il ne fasse pas les métanies pendant la prière - mais qu'il les fasse avant et après celle-ci. Cependant, si nous ne gardons rien de ce que nous ont transmis les saints Pères ; ni ne connaissons nous-mêmes l'art des saintes métanies ; ni n'avons de connaissance appropriée pour nous recueillir en la sainte prière, mais que l'on s'incline en se courbant une seule fois, faisant un petit signe de croix en se redressant, hochant la tête, [prétendant] accomplir - par son propre arbitraire désordonné - la tradition des métanies transmise par les saints Pères.

En ne priant pas avec un esprit spirituel et recueilli, et à tout moment se courbant pour effectuer ses vaines inclinaisons, il en est de même en ce qui concerne la prière de saint Ephrem, qu'il s'empresse de balbutier sans y prêter attention. C'est de la même façon, dans toutes les prières, qu'il se hâte d'accomplir les inclinations - méprisant celles d'entre elles qui sont des petites métanies. En se relevant de sa prière irraisonnée, comme quelqu'un qui est dépourvu de sens, ne sachant lui-même que faire. Il ne regarde pas ceux qui sont présents en l'église, ni ne se présente à l'un ou l'autre, les considérant comme des roseaux agités par le vent. Il ne tient pas compte du meilleur, ni ne veut s'instruire. Mais tout ce qu'il a établi suivant sa propre humeur, c'est cela qui devra être soutenu.

En vérité, c'est chose redoutable - le fait que ceux qui ne tiennent pas compte des enseignements des Pères encourront le châtiment ; c'est ce qu'on lit lors du Dimanche de l'Orthodoxie, en le Saint Carême. L'assemblée du septième Concile Oecuménique l'affirme : Tout ce qui est en-dehors de la Tradition des Pères, ainsi que de l'enseignement et de l'exemple des saints Pères de bienheureuse mémoire, tout changement ou toute innovation - sont anathèmes.

En ce qui concerne les prosternations et la prière, nous nous engagerons en disant : puisque Dieu est Esprit, Il veut être vénéré en esprit et en vérité. Le divin coryphée des Apôtres, qui connut la tentation en la prière, dit ceci : Si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n'en retire aucun fruit. Que faire donc ? Je prierai avec l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence. [I Co. 14 ; 14, 15]. Et encore : Je veux - dit-il - dans l'église, dire cinq mots avec mon intelligence, plutôt que dix mille mots en langue.

- Et saint [Jean] Climaque affirme en disant :

Je chante de tout mon coeur, c'est-à-dire, avec mon corps et mon esprit.

- Le bienheureux Grégoire le Sinaïte dit :

Le commencement de la prière spirituelle consiste en la force d'une âme purifiée, accompagnée du culte divin célébré secrètement en esprit - l'accomplissement en est l'extase et le ravissement en Dieu.

- Saint Antiochus affirme :

En vérité, la prière est un dialogue avec Dieu. Et cela exige de l'esprit, qu'il ait une disposition qui rende possible la conversation avec Dieu.

- Saint [Jean] Climaque dit encore ceci :

La prière est, quant à sa nature, l'union de l'homme avec Dieu.

- Et il dit de même :

Le commencement de la prière consiste à repousser par une seule parole, les pensées - au moment même où elles se présentent.
L'état intermédiaire consiste à maintenir notre pensée dans ce que nous disons ou pensons.
Et sa perfection : c'est le ravissement dans le Seigneur.

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C'est pourquoi nous qui écoutons attentivement ce qui est dit en les écrits des Saints, nous ne multiplions pas les paroles comme le font les païens, à propos desquels le Christ dit ceci : Ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter. [Mt. 6 ; 7].

- À nouveau, [saint Jean] Climaque affirme :

Quand tu pries, ne recherche pas de mots compliqués, car le bégaiement simple et sans variété des enfants a souvent touché leur père dans les Cieux. Ne cherche pas à beaucoup parler quand tu pries, de peur que ton esprit ne se distraie à chercher les mots.

Folio 353.

Un seul mot du Publicain apaisa Dieu, et un seul cri de Foi sauva le Larron. La loquacité de la prière disperse souvent l'esprit et le remplit d'images, alors que la répétition d'une seule parole, ordinairement le recueille. Si une parole de prière te remplit de douceur ou de componction, demeure sur elle, car alors notre Ange Gardien est là, priant avec nous.

Aussi, nous qui sommes imparfaits, avons-nous besoin non seulement de la qualité, mais de l'abondance quantitative des mots pour notre prière ; en effet, cette dernière procure la première. Il est dit en effet : « Il donne une prière pure à celui qui prie assidûment, même si sa prière est entachée de distractions et pénible ».

Autre chose est ce qui entache la prière, autre chose ce qui l'éteint, autre chose ce qui nous la dérobe, autre chose ce qui la rend défectueuse.
- Ce qui l'entache, c'est de se tenir devant Dieu, et de laisser l'imagination former des pensées étrangères.
- Ce qui l'éteint, c'est de se laisser captiver par des soucis inutiles.
- Ce qui nous la dérobe, c'est de laisser insensiblement divaguer notre pensée.
- Ce qui la rend défectueuse, c'est toute suggestion mauvaise qui nous attaque à ce moment.

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Ainsi atteindrons-nous l'accomplissement de la sainte, sacrée et éternellement mémorable prière spirituelle. Puissions-nous tous dire la prière unique qui se trouve en le mystère de l'Église, et qui s'exprime lorsque le prêtre dit la doxologie en s'exclamant : « En paix, prions le Seigneur ». Puissions-nous prier en paix le Seigneur et Lui demander quelle prière accomplir - car nous-mêmes, nous le le savons point. Puissions-nous ne pas prier seulement par l'abondance des paroles. Qu'il nous apprenne Lui-même ce qui convient pour la prière, et avant toutes choses, la conduite qui est appropriée pour que l'on puisse prier « en paix ».

Quel commandement allons-nous demander afin d'accomplir la louange divine - car nous n'avons pas préalablement confessé nos fautes, ni offert notre reconnaissance à Dieu. Que demander, sinon qu'Il nous prenne en pitié. Une telle prière provient des hommes pécheurs et condamnés qui ne peuvent présenter aucune réponse, et dont le jugement les a justement déclarés coupables. Ils retrouvent la liberté par cette parole, et ils chantent : Seigneur, aie pitié, non pas à cause de nos mérites, mais grâce à ta miséricorde - et ce qui suit. Ainsi dit le prêtre : Pour la paix qui vient d'en haut et pour le Salut de nos âmes, prions le Seigneur. Le prêtre prie ensemble avec les fidèles, et dit : Ô peuple, supplions le Seigneur, afin qu'Il nous donne sa paix et au'Il sauve nos âmes. Et les fidèles répondent : Kyrie eleison. Il en est de même pour les autres invocations.

Lorsque le diacre proclame : Disons tous..., cette parole ne présente pas une autre signification, mais précisément la même, exprimée par la prière de tous - et pas seulement du clergé, mais de tous ceux qui se trouvent dans l'église. Ensuite, le diacre dit : ...de toute notre âme et de tout notre esprit, disons. Mais en vérité, que disons-nous ? Nous ne disons rien d'autre que cette prière unique et commune : Kyrie eleison.

- Saint [Jean] Chrysostome écrit ceci sur la sainte prière, en sa 18ème homélie sur [la deuxième] Épître aux Corinthiens :

Pour les possédés, pour les personnes soumises à une pénitence, les prières viennent à la fois du prêtre et des fidèles ; ils disent tous la même, et c'est une prière pleine de miséricorde.

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Cette prière est : Kyrie eleison. C'est pourquoi une telle prière est écrite dans les Euchologes, et les fidèles la disent - ou toute autre prière - en les endroits où elle est indiquée.

En la sainte Église d'Orient, on ne fait aucune autre chose que ce qui est conformément écrit. Là où c'est indiqué, les fidèles - et tous ceux qui se tiennent dans l'église - disent tous ensemble: Kyrie eleison, ou : Accorde, Seigneur, ou : Et à ton esprit, ou : Notre Père - et ils ne font rien d'autre, que ce qui convient de faire. Après qu'ait été dit ce qui précède, alors le diacre proclame : En paix, prions le Seigneur, ou : Disons tous - et à ce moment, il convient que tous répondent : Kyrie eleison. Si la réponse est dite par un seul clerc, ce n'est pas conforme à ce qui est prescrit : ce sont les fidèles qui s'expriment.

- De même, saint [Jean] Chrysostome dit à nouveau en son homélie :

Dans la célébration même des très redoutables mystères, le prêtre prie pour le peuple - mais le peuple prie aussi pour le prêtre, car ces mots : « Et avec ton esprit », n'ont pas d'autre sens. L'action de grâces leur est commune également, car ce n'est pas le prêtre seul qui rend grâces, mais le peuple tout entier. En effet, c'est après avoir reçu l'assentiment des fidèles, et après qu'il se soient convenus que cela est juste et légitime, que le prêtre commence l'action de grâces.

Et pourquoi s'étonnerait-on du fait que le peuple parle conjointement avec le prêtre, puisqu'alors aussi le peuple s'associe aux Chérubins eux-mêmes et aux Puissances célestes, pour faire monter en commun les hymnes sacrées vers Dieu ?

Folio 354.

Or si je vous ai dit tout cela, c'est afin que même parmi les simples fidèles, chacun soit vigilant, afin que nous apprenions que nous sommes tous un seul corps - que nous ne différons ensemble que comme certains membres diffèrent des autres.

Et je vous ai dit tout cela afin que vous ne rejetiez pas tous les soins sur les prêtres, mais que pour votre part aussi, vous vous inquiétiez de l'Église tout entière, comme de votre corps commun. Car cela nous procure une plus grande sécurité, et un accroissement de vertu plus considérable.

Voilà le plan de conduite qui nous vaudra ici la miséricorde de Dieu,
et dans l'avenir l'éternel Royaume des Cieux,
accordé par notre Seigneur Jésus-Christ,
à qui revient la gloire
avec le Père et le Saint-Esprit,
dans les siècles,
Amen.

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T. des Matières

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