Orthodoxie en Abitibi

Évangile de Jean : Le Tombeau vide

Étude XXXVI : Évangile de Jean : Le Tombeau vide

- P. Georges Leroy -

Cliquer ci-dessous, pour vous retrouver aux points correspondants du texte :

Le Tombeau vide et l'apparition du Christ ressuscité à Marie de Magdala
Pierre et Jean se rendent au Tombeau
L'apparition des deux Anges à Marie de Magdala

Quels sont les objectifs que nous nous proposons d'atteindre ?

Nous avons cheminé par les chemins rudes et austères du Récit de la Passion. Nous avons participé aux souffrances du Christ – à notre mesure, qui est vraiment très petite… Nous avons été emplis de honte, en constatant à quel point les êtres humains peuvent être cruels, injustes, suffisants et bornés - opposant un refus stupide et obstiné, face au lumineux message du Christ. Maintenant, nous abordons aux rivages infiniment plus souriants et lumineux des récits des apparitions du Christ ressuscité. Nous analysons maintenant un récit qui est double : d'une part, la visite des apôtres Pierre et Jean au tombeau vide, et d'autre part, l'apparition du Christ à Marie-Madeleine dans le jardin. Nous nous efforcerons de faire apparaître la structure de ce double récit, et de dévoiler le sens et la signification de cet péricope.


Le Tombeau vide et l'apparition du Christ ressuscité à Marie de Magdala (20 ; 1 - 18)

Voici le texte :

20 1 Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau.

20 2 Elle court alors et vient trouver Simon-Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis ».
3 Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau.
5 Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre; pourtant il n'entra pas.
6 Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre,
7 ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête, non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit.
8 Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.
9 En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Écriture, Il devait ressusciter d'entre les morts.

20 10 Les disciples s'en retournèrent alors chez eux.

20 11 Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l'intérieur du tombeau
12 et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds.
13 Ceux-ci lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis ».
14 Ayant dit cela, elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je L'enlèverai »
16 Jésus lui dit : « Marie ! » Se retournant, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » - ce qui veut dire : « Maître ».
17 Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ».

20 18 Marie de Magdala vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'Il lui a dit cela.

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Le récit commence par l’arrivée de Marie de Magdala au Tombeau, et se termine par le départ de Marie de Magdala du Tombeau ainsi que l’annonce de la Nouvelle aux Disciples.

Le texte se répartit en deux épisodes distincts : la visite de Pierre et de Jean au Tombeau, et la rencontre de Marie de Magdala avec le Christ ressuscité – ces deux épisodes étant séparés par le verset-charnière : « les disciples s’en retournèrent alors chez eux » (v. 10).

À la fin de la première partie, Pierre et Jean ne savaient pas que le Christ devait ressusciter, selon les Ecritures (v. 9) ; à la fin de la seconde partie, Marie de Magdala sait que le Christ est ressuscité, et va l’annoncer aux disciples (v. 18).


Première partie (20 ; 1) :

20 1 Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau.

C’est le « premier jour de la semaine : le jour UN de la Révélation du Christ ressuscité. C’est le Jour fondamental, celui qui commence la nouvelle ère des temps nouveaux, illuminés par la Vie inépuisable.

- Marie de Magdala va au Tombeau.
- Marie de Magdala voit la pierre enlevée du Tombeau.


parallèle à : Dernière partie (20; 18) :

20 18 Marie de Magdala vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'Il lui a dit cela.

- Marie de Magdala revient du Tombeau.
- Marie de Magdala a vu le Seigneur.


Deuxième partie (20 ; 2 - 9) :

Pierre et Jean se rendent au Tombeau

20 2 Elle court alors et vient trouver Simon-Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : «On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis».
3 Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau.
5 Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre; pourtant il n'entra pas.
6 Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre,
7 ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête, non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit.
8 Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.
9 En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Écriture, Il devait ressusciter d'entre les morts.

CETTE PARTIE POSSÈDE SA STRUCTURE PROPRE :

Première partie (20 ; 2 - 4) :

20 2 Elle court alors et vient trouver Simon-Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis ».
3 Pierre sortit donc, ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau.

La scène où nous voyons les Apôtres Pierre et Jean courir au Tombeau (Jn. 20 ; 3 – 10) ne nous est rapportée que par le quatrième Évangile.
Luc dit tout cela en un seul verset et ne signale que la présence de Pierre : « Pierre se levant courut au Tombeau. Et avançant la tête, il ne vit que les bandelettes. Et il retourna chez lui, s’étonnant de ce qui était arrivé » (Lc. 24 ; 12).

Elle leur dit : « nous ne savons pas où on l’a mis ».
Ceux-ci vont au Tombeau.

parallèle à : Dernière partie (20; 8 - 9) :

20 8 Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.
9 En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Écriture, Il devait ressusciter d'entre les morts.

« L’autre disciple » vit et il crut.
C’est l’expérience spirituelle décisive de Jean. Comme le dit l’épître aux Hébreux : « la Foi est la preuve des réalités qu’on ne voit pas (Hb. 11 ; 1). On passe de la constatation du fait que l’on « ne sait pas » où se trouve un corps tangible - à la Foi en une réalité invisible.

Deuxième partie (20 ; 5) :

20 5 Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n'entra pas.

Jean aperçoit les bandelettes : pourtant, par respect envers son aîné, il le laisse passer avant lui.

parallèle à : Avant-dernière partie (20 ; 6b - 7) :

20 6b il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre,
7 ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête, non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit.

Pierre aperçoit les bandelettes ; le texte apporte une précision supplémentaire (qui ne se trouve que dans l’Évangile de Jean) : le suaire est « roulé à part ».

Dans le récit, « les linges » apparaissent trois fois, ce qui signale leur importance.
Nous pouvons remarquer le fait que les informations données par l'Évangile de Jean - concernant les étoffes qui ont servi à l'ensevelissement du Christ - ne sont pas compatibles avec ce que nous présente le soi-disant « suaire de Turin » vénéré dans l'Église romaine, et qui semble être une relique médiévale, suivant les analyses qui en ont été faites. Cette prétendue relique montre un défunt qui était recouvert uniformément par une longue étoffe. Or, à l'époque du Christ, suivant l'usage judaïque, les dépouilles mortelles étaient enveloppées de bandelettes, comme on le voit dans le récit de la résurrection de Lazare. Ces bandelettes résultent certainement d'une influence de la culture égyptienne. Un voile spécifique était étendu au-dessus du visage, voile qui était sans doute d'assez petite dimension. Au lieu de l'embaumement perfectionné pratiqué en Égypte, le défunt était simplement enveloppé d'une importante quantité d'aromates. Jean voit les bandelettes tombées à terre et le voile qui a recouvert la tête du Christ, roulé à part. Dans un éclair d'illumination, Jean y découvre une preuve irréfragable de la Résurrection.

Partie centrale (20 ; 6a) :

6a Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait.


Ce verset central est une charnière entre la brève description du rôle de Jean et de celui de Pierre, dans la découverte des indices matériels de la Résurrection.

parallèle à : Avant-dernière partie (20 ; 11 - 17) :

L'apparition des deux Anges à Marie de Magdala

20 11 Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l'intérieur du tombeau
12 et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds.
13 Ceux-ci lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis ».
14 Ayant dit cela, elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je L'enlèverai ».
16 Jésus lui dit : « Marie ! » Se retournant, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » - ce qui veut dire : « Maître ».
17 Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ».


CETTE PARTIE POSSÈDE SA STRUCTURE PROPRE :


Première partie (20 ; 11 - 12) :

20 11 Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l'intérieur du tombeau
12 et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds.

Marie de Magdala voit les deux Anges.
Deux Anges ?
- Matthieu rapporte la présence d’un Ange, assis sur la pierre (Mt. 28 ; 2).
- Marc nous montre les trois saintes femmes entrant dans le Tombeau, et y trouvant « un jeune homme, assis à droite, vêtu d’une robe blanche » (Mc. 16 ; 5).
- Luc rapporte l’apparition de « deux hommes en habits éblouissants », lorsque les Saintes Femmes « ne savaient que penser », n’ayant pas trouvé le Corps du Seigneur après être entrées dans le Tombeau (Lc. 24 ; 4).

parallèle à : Dernière partie (20; 16 - 17) :

20 16 Jésus lui dit : « Marie ! » Se retournant, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » - ce qui veut dire : « Maître ».

17 Jésus lui dit : «Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu».

Marie de Magdala reconnaît le Christ.

Le Christ lui dit : « ne Me touche pas ».

Le verbe grec qui est employé ici : haptô veut dire « attacher, toucher pour prendre ». Il est possible de traduire cette phrase par : « ne me retiens pas ».

Nous avons vu, dans le Jardin de la trahison, que l’Arbre de Vie était présent en la Personne du Christ.
Ici, puisque Marie prend Jésus pour le jardinier, nous pouvons en inférer que nous sommes dans un jardin… Il n’est pas permis de toucher le Christ, précisément comme il n’était pas permis de toucher l’Arbre qui poussait au milieu du Paradis : Ève répond au serpent : « Dieu a dit : vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sous peine de mort » (Gn. 3 ; 3). Mais contrairement à Ève, Marie de Magdala a obéi au commandement du Seigneur. Cette allusion situe Marie de Magdala comme Nouvelle Ève, qui reste fidèle là où la première Ève a trahi – et par là, contribue à opérer la Rédemption.

Le Christ donne à Marie de Magdala une précision doctrinale importante : avec la Résurrection du Christ, la Rédemption est accomplie.

Ceux qui font partie de la nouvelle dimension du Royaume, ceux qui, par l’eau du Baptême et le Sang de l’Eucharistie, font partie du Corps spirituel du Christ, ceux-ci sont tellement greffés au Christ que le Père du Christ est tout autant leur propre Père que Celui de Jésus.

Ils sont tellement greffés au Christ qu’Il est à leur égard, véritablement un frère.

Le Christ est pleinement Dieu parce qu’il reçoit sa Divinité du Père, étant engendré par Lui. Sous ce point de vue, le Père est « Dieu » pour le Fils. Et les participants au Royaume sont tellement greffés au Christ que le Père est tout autant « Dieu » pour eux que pour le Christ : tous, ils reçoivent en plénitude la Vie divine qui est au-delà de la mort et de toute finitude.

Deuxième partie (20 ; 13) :

20 13 Ceux-ci lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis ».

- Les anges interrogent Marie de Magdala.
- Elle répond aux Anges.

parallèle à : Avant-dernière partie (20 ; 15) :

20 15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je L'enlèverai ».

-Jésus questionne Marie de Magdala.
-Elle répond à celui qu’elle prend pour le jardinier.

Partie centrale (20 ; 14) :

20 14 Ayant dit cela, elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.

Ce verset central est une charnière entre le questionnement des Anges et celui de Jésus.


Partie centrale (20 ; 14) :

20 10 Les disciples s'en retournèrent alors chez eux.

Ce verset central est une charnière entre les deux épisodes que relate le texte : la visite de Pierre et de Jean au Tombeau, et la rencontre de Marie de Magdala avec le Christ ressuscité.

L'objectif tracé initialement a-t-il été atteint ? ?


Le premier récit, où nous voyons les apôtres Pierre et Jean se rendre au tombeau et constater que le corps du Christ n'y est plus, nous présente un point fondamental : le déclenchement de la Foi chez Jean. Bien sûr, il croyait déjà : son amour et son dévouement pour le Christ n'avaient pas de bornes. Mais il s'agit maintenant d'un mouvement bien particulier de l'âme et du cœur : c'est le « retournement » à partir duquel la vie n'est plus la même, et est désormais remplie et saturée de sens. Apercevant les « linges », il voit et il croit – immédiatement et sans retour. C'est ce « déclenchement de la foi » que le Christ a toujours essayé d'obtenir, de la part de ses apôtres et de ceux qu'Il appelait à Le suivre. – Dans la deuxième partie du récit, Marie-Madeleine accepte de ne pas toucher Jésus, et par là est digne d'être proclamée « nouvelle Ève », car elle accepte d'obéir au commandement du Christ, et de ne pas toucher à l'Arbre de Vie avant le temps défini par le Créateur. Ainsi peut-elle être l'Apôtre de la Résurrection auprès des disciples, et leur proclamer que désormais le Père est notre Dieu comme Il l'est pour le Christ, et que le Christ est réellement et pour toujours notre Frère, à nous qui croyons en sa divino-humanité et en sa Résurrection selon la chair. – Les deux récits sont indissociables, car nous croyons grâce aux « linges » que le Christ a laissés derrière lui en partant pour l'Hadès, « linges » qui représentent les traces que le Verbe a laissées partout dans sa création ; et nous croyons également grâce à la Présence réelle et personnelle du Christ dans notre cœur, en attendant que nous puissions communier à Lui plus intimement, dans le jour sans crépuscule de son Royaume.

Cette Étude nous permet d'ajouter la cellule en bas à droite - au niveau 11, dans notre tableau récapitulatif :

La structure de l'Évangile de Jean
- 1 -
Le Prologue : Chapitre 1, versets 1 à 18.
(Péricope 1) Étude 23
- 2 -
Le pôle central de l’Évangile de Jean :
La traversée de la mer :
chapitre 6, versets 16 à 21.
JE SUIS. Ne craignez pas.
(Péricope 12) Étude 24
- 3 -
Et sur l’autre versant :
le Parallèle qui est la Péricope
de la multiplication des pains :
chapitre 6, versets 1 à 15.
(Péricope 11) Étude 25
- 3 -
Sur un versant de l’Évangile, nous avons la
Révélation du Nom divin :
JE SUIS le Pain de Vie :
chapitre 6, versets 22 à 51.
(Péricope 13) Étude 25
- 4 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la guérison du paralytique de Béthesda,
chapitre 5 ; versets 1 à 18 (« ne pèche plus »).

Le récit lui-même est suivi d’un
premier texte doctrinal
précisant les relations entre le Père et le Fils :
chapitre 5, versets 19 à 30,

et d’un deuxième texte doctrinal
qui nous parle du
témoignage en faveur du Fils :
celui des « œuvres »,
témoignage qui est plus grand que
celui de Jean-Baptiste :
chapitre 5, versets 31 à 47.
(Péricope 10) Étude 26
- 4 -
Sur un versant de l’Évangile, nous avons la
Révélation du Nom divin :
JE SUIS la Lumière du monde
du chapitre 7 ; 1 au chapitre 8 verset 59.
Jésus à la Fête des Tabernacles :
Discours sur l'Eau vive.

Inclusion de la « Femme adultère »
Chapitre 8, versets 1 à 11.
(Péricope 14) Étude 26
- 5 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la guérison du fils du fonctionnaire royal,
chapitre 4 ; versets 46 à 54.
Il s'agit du reflet inversé du récit
de la guérison de l'aveugle-né.
(Péricope 9) Étude 27
- 5 -
Sur un versant de l'Évangile (9; 1 - 10; 21),
nous avons la Révélation des Noms divins :
JE SUIS la Porte / le bon Berger.
Guérison de l'aveugle-né :
chapitre 9, 1 - 38. Le récit lui-même est suivi
d'un TEXTE DOCTRINAL où se trouve l'intitulé
des Noms divins : chapitre 9 ; 39 à 10 ; 21.
Ce texte montre l'exclusivité de la Voie
présentée par le Christ.
(Péricope 15) Étude 27
- 6 -
Sur l’autre versant, nous avons
l'accueil des Samaritains.
(Péricope 8) Étude 28
- 6 -
Sur un versant de l'Évangile (10; 22 - 39),
nous avons le Discours de la Dédicace :
Révélation de la consubstantialité
Père / Fils :
Moi et mon Père,
nous sommes UN
.
Divorce entre le peuple d'Israël
et le Messie.
(Péricope 16) Étude 28
- 7 -
Sur l’autre versant, nous avons le récit
de la rencontre avec la Samaritaine.
(4; 4 - 38)
(Péricope 7) Étude 29
- 7 -
Sur un versant de l'Évangile (10; 40, 12; 11),
nous avons l'Onction à Béthanie : 12; 1-8
Judas proteste.
Prophétie involontaire de Caïphe.
Inclusion de la Résurrection de Lazare
11; 1 - 44
JE SUIS la Résurrection et la Vie..
La nouvelle Annonciation ;
Confession de Foi de Marthe.
(Péricope 17) Étude 29
- 8 -
Sur l’autre versant (3; 22 - 4; 3) :
la joie de l'Ami de l'Époux.
Second témoignage de Jean-Baptiste
(Péricope 6) Étude 31
- 8 -
Sur un versant de l'Évangile (12; 12 - 50) :
Je L'ai glorifié, et Je Le glorifierai à nouveau.
Entrée à Jérusalem.
Jugement du monde.
Incrédulité des Juifs.
(Péricope 18) Étude 31
- 9 -
Sur l’autre versant (3; 1 - 21) :
l'entretien avec Nicodème.
(Péricope 5) Étude 32
- 9 -
Sur un versant de l'Évangile,
nous avons un polyptique,
avec cinq volets ou panneaux :
(13; 1 - 17; 26) :

PREMIER VOLET :
(13 ; 1 – 30)
Récit du lavement des pieds
Je vous le dis, avant que cela n’arrive,
afin que vous croyez quand cela arrivera
que JE SUIS (13 ; 19)

DEUXIÈME VOLET :
(13 ; 31 – 14 ; 31)
Le Nouveau Commandement
et l’annonce de l’envoi du Paraclet
Là où JE SUIS,
vous aussi, vous serez.
JE SUIS la Voie et la Vérité et la Vie

TROISIÈME VOLET :
(15 ; 1 – 25)
La Vigne véritable
JE SUIS la Vigne véritable,
et mon Père est le Vigneron.

QUATRIEME VOLET :
(15 ; 26 – 16 ; 33)
Le départ du Christ
et l’envoi du Paraclet

Le Christ enverra le Paraclet,
l'Esprit qui procède du Père;
la tristesse se changera en joie,
que nul ne pourra ravir

CINQUIÈME VOLET :
(17 ; 1 – 26)
La prière de Jésus au Père,
pour les Disciples

L'Heure est venue,
de la glorification du Fils;
le Christ nous a révélé le Nom du Père.
(Péricope 19) Étude 33
- 10 -
Sur l’autre versant (2; 13 - 25) :
Jésus chasse les marchands
du Temple
.
Détruisez ce sanctuaire ;
en trois jours
Je le rebâtirai
LE TEMPLE DU CORPS
(Péricope 4) Étude 35
- 10 -
Sur un versant de l'Évangile,
nous avons un polyptique,
avec cinq volets ou panneaux :

PREMIER VOLET :
(18 ; 1 – 12)
JE SUIS
au Jardin des Oliviers
La trahison de Judas

DEUXIÈME VOLET :
(18 ; 13 – 27)
L'Anti-Nom
pour le peuple qui trahit
La comparution
devant le Grand-Prêtre
La messianité de Jésus

TROISIÈME VOLET :
(18 ; 28 – 19 ; 16a
La comparution
devant Pilate

QUATRIEME VOLET :
(19 ; 16b – 30)
Le sacrifice ultime
La remise de l'Esprit

CINQUIÈME VOLET :
(19 ; 31 – 42)
La descente de Croix
Témoignage de
Jean l'Évangéliste.
(Péricope 20) Étude 34
- 11 -
Sur l’autre versant (2; 1 - 12) :
Les Noces de Cana
La Nouvelle annoncée aux petits.
(Péricope 3) Étude 37
- 11 -
Sur un versant de l'Évangile,
nous avons le
Récit du Tombeau vide :
(20 ; 1 – 18)
Apparition du Christ ressuscité
à Marie de Magdala
(Péricope 21) Étude 36

ligne ornementale


T. des Matières

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